Mesdames et Messieurs,
Amis et amies scootéristes
Aujourd'hui, alors que nous célébrons le dixième anniversaire de la constitution de notre grande et belle nation scootériste, j'aimerais pouvoir dire combien ce jour est un jour glorieux pour l'histoire du monde.
Alors que nous célébrons la naissance d'un pays qui à toujours haït la guerre au plus profond de son coeur et de toute son âme, j'aimerais pouvoir parler de la paix de notre époque, de proscription des guerres de stickers, du désarmement mondial de scooters disgracieux, et de la libre circulation en scooter.
Deux ans après avoir gagné une guerre gônienne, et écrasé et ridiculisé les malotrus, le coeur des hommes devrait se réjouir à l'avance d'une longue période de paix.
Malheureusement, nous ne connaissons pas une telle période – car ceci n'est pas une période de paix c'est la guerre froide.
C'est une période qui voit le monde scootériste entier divisé en deux vastes camps armés de plus en plus hostiles, une période de course acérée à l'armement. Nous pouvons presque entendre les murmures et les grondements d'un dieu de la guerre ragaillardi. Vous pouvez le voir et l'entendre tout au long du chemin allant des collines de la Croix Rousse, des pentes, des Terreaux, à la Guillotière.
Nous sommes engagés dans une épreuve de force non pas de guerre normale entre deux nations pour des territoires ou d'autres profits matériels, mais une guerre entre deux idéologies diamétralement opposées sur la façon de conduire avec classe et élégance un scooter.
La différence majeure entre notre monde scootériste libre occidental et le monde bachibouzouk communiste athée oriental de la Drouille n'est pas politique, mesdames et messieurs, elle est morale. D'autres différences pourraient nous séparer encore, mais ces dernières pourraient être conciliées. La différence fondamentale, cependant réside dans le culte de l'immoralisme, inventé par Weatherfirm. prêché fiévreusement par Alain et conduit à d'inimaginables extrêmes par numéro douze.
Aujourd'hui, nous sommes engagés dans une lutte finale, totale, entre l'athéisme scootériste et la liberté scootériste. Nous aurions pu miser tout sur l'honneur d'être une balise du bon goût dans le désert de la destruction, une preuve éclatante que la civilisation n'était pas encore prête à s'autodétruire.
Malheureusement, nous n'avons misérablement et tragiquement pas réussi à saisir l'occasion. Ce constat d'échec à une origine : le pourrissement de nos élites et même plus largement d'une frange de la population.
A mon sens, la gÔnerie est complètement infestée de malotrus communistes. J'ai ici en main, une liste (*) de 57 membres , du Parti Communiste Bachibouzouks, et qui sont toujours en poste et façonnent toujours la politique quotidienne gonienne.
Ce n'est pas une psychose de la guerre froide et de la peur d'une cinquième colonne rouge gonienne, mais une traque tous azimut des malotrus bachibouzouks susceptibles par leurs idées, de pratiquer l'espionnage ou le prosélytisme pour le compte de l'ancienne gônerie orientale, détruite mais toujours active.
* : liste qui a été divulguée aujourd'hui à 15.00h au secrétaire d'Etat aux affaires goniennes
