C’est l’automne en Gônerie libre. La vie semble suivre son cours pour les gentils habitants de la Gônerie Occidentale. Ils n’oublient pas leurs frères, cousins, oncles, amours d’été, la bas derrière la frontière, sous le joug de l’infâme dictature de la pensée unique scootériste des Malotrus Bachibouzouks.
Cette ville est déchirée en deux.Sans être manichéen, et pour ceux, « les rares » qui viennent d’arriver et qui avaient raté le début du conflit
- La première guerre Gonienne,
- La saint Bathélémy Scootériste (1ere et 2eme partie),
- Le grand schisme gône,
- Les tragiques évènements terroristes des malotrus bachi-bouzoukis
- La contre offensive de purification de la Société Secrète Escouade 10 et
- L‘actuelle guerre froide ;
Notre ville est coupée en deux
- EUX, casaque mauve bariolée, goût de chiottes, scoots de merde : la Gônerie Orientale,
De l’autre coté
- NOUS, les justes, la Gônerie Occidentale.
Durant cette période de guerre froide (1 an déjà) quelques flux, échanges, incidents et altercations ont ponctué nos relations avec l‘autre bloc.
Chaque week-end au centre d’accueil de Garibaldi, plusieurs dizaine de gôniens orientaux (Croix Roussiens pour la plupart) apeurés par la répression politique tentent de se réfugier dans la partie libre de la ville. Depuis la fin de la première guerre Gônienne, l’occupation de la Presqu’ile par les forces de coalition du Juge et sa partition en zones occidentale et orientale, les réfugiés ne cessent d’affluer vers nous, fuyant un régime économique et politique dont ils ne s’accommodent pas et franchissant au péril de leur vie, les barrages par d‘ingénieux procédés (bateau, tram, métro, mais aussi tunnel, ballon dirigeable, sous marin, scooter lambretta…
En temps de conflit le phénomène s’accentue considérablement. En 2006, nous avons enregistré plus de 30 passages par rapport aux 8 pour toute l’année précédente. Les révoltes des commerçants artisans du Gros Caillou semblent la cause de cette migration de masse. Entre 2006 et 2008, plus de 129 Gôniens Orientaux ont changé leurs fusils d’épaule et ont rejoint les rangs de la République Gônerie Occidentale.
En juin 2008, après deux mois de « détente » entre les membres de la SSE10 et les francs tireurs bachi-bouzouks de la Drouille, le Président n°12, place Bellecour, a remis une note à son homologue Duc de Guise faisant part de ses revendications au sujet des « traîtres » s’enfuyant de la juridiction de son royaume. Que réclamait donc n°12 pour ainsi faire remonter les tensions en Gônerie ? La restitution pure et simple des traîtres morts ou vifs.
Hier, samedi 11.30h (heure fuseau Garibaldi), un nouvel arrivant Rémi, alias Remez la machette, s’enfuyait avec quelques meubles et biens vers notre grand territoire de liberté. :ola: Profitant de la pause beaujolais des gardes frontières bachibouzouks, les membres courageux de la SSE10 (Sylves et moi même) aidaient Rémi à passer la frontière sur une petite embarcation réalisée en allumettes (c’était quand même la reproduction du Paquebot France à l’échelle 1/300eme : 49653 allumettes soit 956 heures de travail).
La Gônerie Occidentale te souhaite la bienvenue Rémi.
Tu es ICI chez toi, un nouveau chez toi, pour un nouveau départ.
INSEE oct 2008 : Gônerie Occidentale + 1 juste.
Si une hirondelle fait le Printemps, alors le nouvel exode migratoire vers la liberté de la gônerie occidentale faitl’automne.
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